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Pieces Of What
15 septembre 2008

Pieces of what ?

1"Tu colles à mon coeur comme la merde à mon tracteur." Telle est la pitoyable voix de celui qui ne sait manier les mots qu'avec vulgarité et qui fait honte à la poésie, paraît-il. J'avoue cependant aimer cette phrase, bien que je ne vois pas comment l'utiliser sérieusement. Avouons tout de même que d'autres manières de déclarer sa flamme sont plus poétiques. Maitenant que j'ai introduit de façon médiocre et novice ce texte destiné à parler de sentiments, je peux en venir à l'important.  Bien que rien de tout cela ne soit important. Ni ce texte, ni ce blog, ni cet internet, ni cet ordinateur, ni même cette pièce, et ni ce système de consommation nuisant à la vie et nous menant à l'auto-destruction ainsi qu'à la perte de ce monde ayant mis tant de siècles à devenir ainsi, dans lequel nous sommes tous englués, cela s'empirant de générations en générations. Mais je m'égare.

Tout comptes fait, pas tant que ça; car l'amour et ce système sont étroitement liés, ou plutôt, opposés. En effet, ce système est un surplus qui ne nous est en aucun cas indispensable et qui, pourtant, nous aveugle afin que l'on croit que nous ne pouvons plus nous en passer*. Tandis que nous pourrions nous contenter de l'essentiel, de bases, de vie, d'harmonie parfaite; où l'amour joue un grand rôle. L'amour. L'amour de celle qui nous a mis au monde, de celui qui nous a apporté la vie, de ceux avec qui l'on a grandi, de ceux avec qui l'on partage maints souvenirs immortels, de ceux qui nous ont donnés, appris, de ceux à qui l'on a donné, appris, de ceux sans qui notre vie n'a plus aucun sens. Et puis l'amour pour cette personne, pour qui notre coeur se pince et s'emballe, notre estomac se noue, nos yeux pétillents, nos visages sourient. Cette personne avec qui on veut créer un avenir, former un 'nous' inséparable. Pour qui on irait sur la lune, toucherait les étoiles, attraperait le soleil, marcherait sur les océans, courrerait dans les abysses, et rammenerait le lumière d'un bonheur éternel dans un bocal en verre. Cet amour n'est-il pas merveilleux ?

Croyons en l'amour. En la paix et l'harmonie. Mélangeons nous à la pureté de ce monde. Oublions la mélancolique errance solitaire. Distribuons de "je t'aime" et ignorons l'ennemi. Les amis de nos ennemis sont nos amis. Et marchons, droit devant, la tête haute, vers un monde où l'on chantera en coeur avec les oiseaux.

Ceci n'a rien de politique, car mes conaissances y sont quasi-nulles. Ni de religieux, car je ne crois pas. Ni de ridicule, car ceci traduit une partie de mes pensées.

The P.Monster.

* D'ailleurs, ce système, qui en est à la tête ? Qui le dirige ? Nous, nous ne seommes que des victimes prisonniers d'un cercle vicieux. Donc, si vous pouvez m'éclaircir à ce sujet, vous  êtes le bienvenu.

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